Inspiré à souffler.
Inspiré à souffler, à souffler et danser la vie à chaque pas, à chaque pas ici aux carrefour des possibles, nos chemins à tisser.
Tisser la vie en grand, à vibrer et danser, à chanter et jouer, à inventer le jeu, le jeu nouveau ici où tout devient divin tout au creux de nos mains. Nos mains se reconnaissent et se prennent par la main dans cet élan du cœur qui sait que c’est possible, que la vie vibre là tout au fond de nous même, dans le fond d’un regard, même les yeux fermés.
Nous en plus fort
Les yeux sont submergés et c’est plus fort que nous et c’est nous en plus fort et c’est nous réunis dans cet élan qui jaillit en un vrai tsunami l’amour s’invite à être, à naître de nos je t’aime, à être tout simplement ce qu’il est en nous même un torrent si puissant qu’il peut tout emporter, les regrets, les non dits et les trop dits aussi et les mal dits ici.
Un torrent qui nous vibre à en trembler ici, le corps est embarqué, il vibre de tout son être et ne sait plus paraître, il est tout en entier et il bouscule tout en son être intérieur, il laisse tomber la peur dans un torrent de boue, il laisse germer la fleur au plus profond du Nous, il accueille les larmes comme un cadeau du ciel, il pleut la vie ici, la vie sur ton visage, la vie sur nos rivages.
Venu pour ça
On est venu pour ça et on se reconnaît.
On est venu pour ça et c’est la vie qui naît, et ça coule les larmes et ça chamboule tout, et ça tombe les armes et les mises à plus tard.
Ça dit, c’est maintenant, c’est aujourd’hui ici, c’est là c’est évident et c’est la vie qui danse à chacun de nos pas, de nos pas, pas à pas, de nos pas attirés à être, cœur contre cœur, à aimer s’enlacer, en une étreinte pleine, c’est pleine mer aujourd’hui et pleine lune aussi, ici même en nos cœurs, elle est pleine et entière, peinte de nos pinceaux, des fibres que nous sommes.
Bâtir et éveiller
Des fibres que nous sommes en tisseurs bâtisseurs en éveilleurs de liens.
On se prend par le cœur et on est trois dans les bras à s’embrasser ici et embrasser la vie qui s’offre en un Merci, qui explose et réchauffe, c’est chaud bouillant ici et c’est nous en plus grands et c’est nous retrouvé en amour savouré.
Ça vous arrivera, on est venu pour ça.
Nous on le reconnaît, on le sait en nous m’aime, on est présent en fête, c’est nous même ici bas, on est plus haut que tout, on a rejoint le ciel pour former l’arc en ciel.
On est l’amour ici et on le vibre ainsi que ça nous pleure ici. On est soleil et eau, on naît la passerelle.
En regardant le ciel
On nous l’avait bien dit de regarder le ciel.
Ici à La Rochelle, tout près de Nicolas, en fidèle compagne, aimons nous retrouver, pour remercier la vie d’être venue jusqu’ici, au plus profond des cœurs, nous transcender ici.
Avec frère Soleil, et la guitare aussi, on chante la Joie ici, la Joie d’être, tout simplement, de naître sans paraître, de naître sans attendre, et de n’être que rayons, à partager ici, à réchauffer la vie, révéler l’impossible.
Et tout devient possible, on se parle et ça vibre, et on parle sans un mot, juste un éclat du cœur, un éclat en plein cœur, en plein vol, qui percute au dedans.
Au son de la guitare, de la voix qui s’y mêle on devient spectateurs et puis acteurs aussi de ses cadeaux ici au carrefour de nos vies.
Et puis se retrouver
Frère Soleil s’est couché nous a souhaité bonne nuit alors le cœur léger on va se retrouver, se retrouver en vrai, rayonner sa chaleur tout au fond de nos cœurs.
Vais retrouver So pour lui dire Merci, elle est soleil ici, elle transforme le monde et le Gabut aussi, elle offre la vie qui chante et qui trinque à la nôtre, elle est assise là, aux côtés de Sarah.
Elles ont passé l’été à rayonner la Joie et l’amour d’être là. Elles sont posées ici, en terrasse, en tisseuses de liens.
Sophie m’a aperçu dès lors les cœurs percutent et palpitent à l’instant, en présents que nous sommes.
La suite n’a pas de mots tant elle nous prend aux trippes. On a vécu mardi une soirée Slam ici.
Nous, en hymne à la vie
Bien plus qu’une soirée Slam, juste un hymne à la vie, à la vie qui réunit et chante tous nos mercis.
Ça fond les cœurs ici, à en péter un câble, et un, deux et puis trois, à faire péter, tous les verrous du cœur, les barrages ont sauté et la rivière est libre, peut rejoindre la mer, elle est tout à côté, nous on s’est retrouvé.
Et nos cœurs ont brûlé toutes nos peurs ici, on se prend dans les bras les larmes aux bord des yeux, les larmes qu’on ne retient, nous on est si heureux, on est venu pour ça et pour le partager et puis le rayonner, l’univers enchanter.
Ça forme un arc en ciel, une arche de lumière.
En reliance du ciel
On nous l’avait bien dit de regarder le ciel, on nous l’a dit aussi qu’il signe notre alliance, cet arc en ciel ici.
J’accueille les mots ici, les yeux tout embrouillés par les larmes du cœur, d’un cœur qui réalise que l’arc en ciel c’est nous, le lampadaire c’était moi… Ils nous l’avait bien dit le trio des Inconnus.
Quand l’inconnu se montre, se rit, se joue de nous, se donne à être lui-même, au cœur de nos rencontres, au plus profond du verbe, du verbe être en présence, en cadeaux que nous sommes.
En tisseurs que nous sommes
Nous sommes tisseurs de rêves, juste des tisseurs de liens pour bâtir ici même, l’humain uni au ciel.