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Sois concis

Concis sois.

Qu’on si fasse ou pas, être concis passe par un dé à jouer, à coudre, à en découdre avec soi-même.

Un dé qui ne compose mais décompose ici, qui joue la vie en vraie, la vie sur un tapis, ta vie sur un coussin alors bien sous ton plaid. Que ça te plaise ou non, que tu plaides à ta cause, à défendre coûte que coûte, laisse donc le dé fendre ta coque à l’exploser, en libérer ta graine, laisser germer l’envie, l’envie d’être concis, complet, en vie ici, entier, en tiers du Un. En un tiers du Un tu nais et deviens trinité, en triade, en tri à dé posé.

En fait te leurrais

À tes pauses octroyées, quand tu croyais des dés cons venus, tu te leurrais en fait, ils s’en sont tous retournés, point de déconvenues, tout est juste et parfait, la vie est à jouer sur tous tes coups de dé, de désirs, de décide de tout, jusqu’à tes doux délires qui te délivrent de toi, du fameux personnage. Il n’est plus temps de lire, ta vie est à jouer, à danser et vibrer, tu es venu pour ça et pour tout ça ici.

Et quand bien même tu n’y arrives, laisse toi faire car tout arrive, laisse toi être si tu n’y arrives, laisse toi là, en un silence. Concis sois, con si tu veux, quand tu n’y vois plus et ne vois pas, que le tout et nous tous sommes en toi. Tu es venu pour ça et pourtant ne le vois. Laisse le dé faire et défaire tes croyances, des petites aux plus grandes.

Sur ton fil

Tu es venu pour ça sur un fil de danse, au fil du temps qui passe, il n’y a pas de hasard, sur un fil de rasoir. En équilibre tu es et nais tous tes possibles, les pensais impossibles. Le dé dépasse et passe, toutes tes peurs, au tamis de la vie, pour les mettre au tapis, pas dessous, juste là, bien dessus, inspiré que tu es à toutes les aspirer en ton fort intérieur, au cœur de la bastide, et mieux les digérer pour en faire ton engrais. On est passé par là, on y passe sans cesse, par tous ces longs tuyaux de nos corps en tous genres, du plus ou moins subtils ou pas subtil d’ailleurs, en décors de la scène du théâtre que nous sommes.

De la vie à la scène il n’y a qu’un pas en fait, en fête de qui nous sommes en acteurs de nos vies à jouer en yo gars, yo girl, yo-yo, yoyo perpétuel. Tu peux enlever tes pompes, les laisser sur le sol et mieux t’enraciner, laisser ce qui te pompe l’air, prendre une inspiration, un immense bol d’air, et monter sur la scène où on t’y attend tant, autant qu’il t’es possible, authentique c’est possible.

T’affranchir de tes doutes

Tu es libre ici bas, aussi bas que tu sois, du moins que tu ne crois, à franchir le pas, et t’affranchir des doutes, tu es venu pour ça, pour jouer à la vie qui se joue tout en grand, en toi m’aime ici même.

En liberté tu es, en vulnérabilité, tu es habile tu sais, aussi habilité, à marcher pas à pas, tu es sur la passerelle, et tu es la passerelle, à chacun de tes pas. Point de conciliabules et concis si possible, juste sortir de ta bulle et savourer la vie et puis y retourner goûter le nouveau né.

Et à nouveau jouer la vie au nouveau qui est né en toute liberté. Vulnérable incroyable à naître le Un croyable, tel l’érable tu grandis à déployer tes branches aux rayons du soleil.

Grandir en soleil

Tu grandis et ne vois, qu’en toi même, ici même, tu grandis le soleil du tout que tu libères de sa chappe de plomb. Et tout au fond de toi, au cœur de l’athanor elle se transforme en or, en poussière d’étoile, en étoile de mer, en une toile de maître.

Tu es le maître ici, et ton jeu de dés, t’y a laissé ta plume, et aussi tes pinceaux, y dessiner en vrai la vie dans ce théâtre, aux carrefour de nos vies.

On est venu pour ça.

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