À quoi songeais-tu ?
Dis-moi donc Joseph à quoi songeais-tu
Quand tu leur as dit ce qu’ils n’auraient tu ?
Ils étaient jaloux de toi plus que tout
Toi que votre père aimait avant tout.
Car en son grand âge tu as pris naissance
De ses douze enfants tu étais sa chance.
Mais toi tu rêvais de tableaux étranges
Où tu semblais être l’objet des louanges.
De louanges en grâces ont en pris ombrage
Ta belle tunique leur parût outrage.
Alors sans ambages le cœur plein de rage
T’ont laissé pour mort mis en esclavage.
Et toi Joseph la nuit tu rêves
Tu retiens tes rêves et sans une trêve.
Tu y trouves tes clés et sur ton chemin
Ils savent ton cœur prêt à les prendre en main.
Dis-moi donc Joseph y as-tu songé
Que tes rêves étranges n’te mettent en danger.
Toi tu les accueilles et les interprètes
Jamais ne les crains ils te guident en fait.