La vie eau lance au cœur du cœur un appel intérieur à se déposer, à s'infiltrer sans filtre au cœur de chaque cellule.
Au cœur de chaque cellule, en faire pâlir les barreaux à en prendre une teinte orange, l'or en Je, qui du passé fait le deuil, la rouille, et détruit la trouille.
La trouille d'être soi même, pleinement, entièrement, en liberté d'être Nous m'aime ici même, au cœur de la cellule, au cœur même de notre prison intérieure.
Nelson y a passé une immense partie de sa vie à y puiser à la source, goutte après goutte.
De son œuvre faire une source, un lit pour la rivière, la grâce de son être, l'essence de sa raison d'être.
Le cadeau qu'il a accueilli et accompli pour l'humanité toute entière tout en se laissant être.
Juste être, amour incarné en sa chair, par don, de lui-même, de soi en fil de soie, et tisser sa toile pour attraper les rêves de l'Homme libre en sommeil.
En somme elle l'a façonné cette eau puisée au fin fond du fond de la vie aux lances, aux matraques et autres accessoires de méprise en tous genres.
Elle l'a face au nez, à même le sol de sa cellule, révélé à lui m'aime en terreau d'humain qu'il naît au cœur même de sa cellule, de sa prison d'Afrique du Sud.
Celle là même qu'il allait libérer de sa folie, de sa folie de croire que noirs et blancs sont sans espoir de se voir, de se croire, de s'asseoir autour d'un verre et de le lever enfin à la fraternité qui ne connaît ni frontières, ni couleurs de peau.
Au delà de nos oripeaux noirs et blancs sont ressemblant comme deux gouttes d'eau.
Et j'entends Claude qui chante, qui gueule à mon oreille, ta gueule mon frère, ta gueule s'il te plaît, ta gueule gentille ment.
Elle n'attend plus que toi pour s'ouvrir en grand et s'offrir comme une fleur en offrant qui elle est.
Tu es un porte voix à ouvrir toutes les portes, à en faire péter les verrous de la peur, à offrir un silence que la vie eau lance en fréquence céleste.
Il pleut en ton cœur, danse de la Joie, dense est la Joie en toi même, en Nous m'aime.
Toi et moi c'est pareil on naît du même bois, en rayons du soleil.
Caro, lune au clair d'un cœur blessé, y ai laissé ma plume se déposer ici, se reposer ici, se re poser ici la question d'une vie, ne suis-je qu'un Merci.
J'ai foi en un oui ici, en liberté d'être enfin, vraiment, entièrement.
Merci à toi ici pour les mots accueillis au tout petit matin pour soulager tes maux, tisser un pansement pour protéger tes plaies, te dire que tu plais à nos cœurs telle que tu es ici, authentique et fragile.
Au temps si vulnérable, la sève de l'érable se rappelle à mes veines en un flot continu, et chuchote en mon être, qu'au fond nulle peine n'est vaine.
On l'accueille près de toi, on n'est pas loin tu sais, on naît tisseurs de rêves, en liberté c'est clair, en clair de lune Caro.
En gratitude je suis pour qui tu offres ici en carreau de Lune, en reflet du Soleil.